18 mars 2006

THE 50 GUITARS OF TOMMY GARRETT : 50 guitars go South of the border


Acquis chez un disquaire de la rue Sainte-Catherine à Montréal en 1992
Réf : LSS 14005 -- Edité par Liberty au Canada en 1961
Support : 33 tours 30 cm
12 titres

Le blog Moistworks a posté cette semaine un titre de Tommy Garrett. Du coup, ça m'a donné l'idée de ressortir mon album des 50 Guitars of Tommy Garrett. En le cherchant dans l'étagère, j'essayais sans succès de me souvenir où je l'avais acheté, mais dès que j'ai vu l'étiquette à $-.99, ça m'est revenu : je l'ai trouvé pendant mon court séjour à Montréal, dans une de ces immenses salles des disquaires de la rue Sainte-Catherine, qui étaient pleines à l'époque de tous ces vinyles victimes du développement du CD (j'imagine qu'aujourd'hui il y a beaucoup moins de disques, et qu'ils sont plus chers).
En tout cas, je sais très bien pourquoi j'ai choisi ce disque. Pour l'objet d'abord, un superbe album en carton fort, avec une partie découpée sur le devant (l'espèce de rosace entre les manches de guitares Gibson) qui laisse voir la photo du volet intérieur (des guitares Gibson portant sombréro (!), Gibson est remercié sur la pochette...), procédé typique de la collection Liberty Premier, apparemment. Pour la musique ensuite, puisque je me disais qu'un album sixties instrumental à guitares de reprises de titres latinos, la frontière en question dans le titre étant bien sûr la frontière des Etats-Unis avec le Mexique, devait être un minimum intéressant.
De ce point de vue là, j'ai été un peu déçu. C'est kitsch, c'est sûr, mais c'est surtout mou du genou (ce disque est classé en easy listening par les spécialistes). Tommy Garrett était un ponte du showbiz qui a réussi un beau coup avec cette idée des 50 Guitars. L'intérêt quand même c'est qu'on est encore au tout début des années 60, et le son est encore pur, très acoustique (c'est de la contrebasse), et il y a quand même quelques titres qui passent bien ("Frenesi", "Adios", "Perfidia"), même si les deux titres dont j'espérais le plus ("Besame mucho" et "La bamba") m'ont déçu.
Visiblement, ce disque a connu au début des années 1990 une de ces éditions en CD très fugitives (avec une pochette recréée, avec des guitares Carvin cette fois-ci, sans découpe) qui fait que ce compact est désormais très recherché (il y en a un en vente à 150 $ chez Amazon). Il n'y a pas beaucoup de disques qui valent qu'on mette autant d'argent dedans, et celui-ci n'en est absolument pas un, d'autant plus que dans le même temps, on trouve en vente un peu partout des exemplaires du vinyl à moins de 10 dollars !

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