26 août 2008

ROLLING STONES : Undercover of the night


Acquis chez Emmaüs à Bouguenais le 6 août 2008
Réf : 1654427 -- Edité par Pathé Marconi EMI en France en 1983
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Undercover of the night -/- All the way down

Les 45 tours étant vendus par trois (pour 1 €, je crois), une fois que j'avais jeté mon dévolu sur celui de Mélo il a fallu que j'en choisisse deux autres. J'ai pris un EP de Marino Marini, d'abord, mais malheureusement j'ai vérifié trop le vite le disque à l'intérieur, qui est bien de Marino Marini, mais qui ne correspond pas à la pochette. Ensuite, j'ai pris ce 45 tours des Stones, qui appartint autrefois à Sophie Rousseau. Je sais bien que, étant donné qu'il est sorti en 1983 la date de péremption du groupe était alors déjà largement dépassée, mais je l'ai choisi uniquement à cause de la mention "TM" qui figure en gros, en bas à droite du célèbre logo à bouche lippue du groupe.
Ce "TM", qui indique haut et fort au milieu de cette non-pochette d'une laideur absolue que les Stones entendent protéger leur "marque commerciale" de tout détourneur ou pirateur, je l'ai ressenti comme une preuve supplémentaire que les Stones, après une grosse vingtaine d'années d'existence, étaient avant tout dans les affaires plus que dans la création musicale. Ce n'est pas un scoop, je sais, mais là c'est au moins clairement affiché, et ça confirme qu'il n'y pas que les majors et autres entreprises de la société du spectacle comme intervenants majeurs dans le show-business.
C'est en cherchant une reproduction en ligne de la pochette pour illustrer ce billet que, au bout d'un bon paquet de minutes, j'ai fini par m'étonner de trouver sur tous les fichiers le même cercle d'usure que sur mon exemplaire au niveau du rond central, quelque chose de typique sur les disques qui ont été serrés pendant des années. Juste après, j'ai fait attention à l'arrondi du haut en bas sur la partie gauche de la pochette, et j'ai enfin compris où voulaient en venir les "artistes" non crédités qui ont réalisé cette pochette : le fond de la pochette semble bien représenter un sein de femme, avec une très mauvaise définition d'image, et la langue des Stones en suce joyeusement le téton. Pigé ? Comme quoi, en plus d'être nulle cette pochette est faux-cul et sexiste !
La face A du disque, Undercover of the night, ne vaut pas mieux que sa pochette, et est même plutôt pire. Musicalement, c'est un truc informe et infâme, avec une grosse ligne de basse et rien du tout d'autre comme structure. Côté paroles, parait-il que Jagger s'en prend à la corruption en Amérique Centrale et du Sud. Pour couronner le tout, cette chanson a fait l'objet d'un clip vidéo insupportable, le genre de celui qui est censé résumé un mauvais thriller de deux heures en quatre minutes, qui a été matraqué à l'époque sur toutes les chaînes, vu que c'était l'âge d'or des vidéo-clips.
La seule chose à sauver de ce disque, c'est la face B, All the way down. Un bon petit rock classique à la Stones, où au moins Keith Richards fait sentir sa présence et où il est question de sexe, bien sûr, et du temps qui passe (vite). Mais cette face B figure aussi sur l'album Undercover, il n'y a donc finalement aucune (bonne) raison d'ajouter ce 45 tours des Stones à sa collection !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

ah ben là inspecteur dodu vous m'en bouchez un coin , en effet je n'ai jamais pensé en voyant cette pochette qu'il y avait un sens caché! Faut dire que les R S (TM) depuis lgtps n'avaient déjà plus aucun sens à cette époque.PH

Pol Dodu a dit…

Philippe,
J'ai parlé d'un sein caché, pas de sens caché !
Du sens, avec cette pochette, je ne pense pas qu'il fasse trop en chercher...!

Anonyme a dit…

pas d'accord monsieur pol, si un sein c'est pas lourd de sens, alors j'ai tout faux dans ma longue carrière de latin lover,oh julio oh julio.... ph

Pol Dodu a dit…

Pour ceux qui veulent en savoir plus : Le cours de la langue a augmenté depuis 1970.