26 septembre 2014

LES CALAMITES : Pas la peine


Acquis neuf probablement à Reims dans les années 1980
Réf : NEW 46 -- Edité par New Rose en France en 1984
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Pas la peine -/- Le garçon de New York City

Moins d'un an après A bride abattue, Les Calamités ont sorti un deuxième disque, toujours chez New Rose et toujours produit par Lionel Herrmani, de Mélodies Massacre et des Dogs. La seule chose complètement ratée de ce disque, c'est sa pochette, avec sa photo bof peinturlurée fluo.
En face A, on trouve Pas la peine, une nouvelle chanson originale excellente des Calamités. Le problème posé est simple : "Mon petit ami me cause bien des soucis. Il tient beaucoup à moi mais moi je n'y tiens pas. Comment lui faire comprendre sans qu'il ne cherche à se pendre ? Comment le forcer à me quitter à tout jamais ?". La solution aussi, théoriquement : se rendre insupportable plutôt que de plaquer brutalement le-dit petit ami...
Comme souvent, Les Calamités réussissent des paroles dans un français, peut-être pas exactement châtié mais en tout cas grammaticalement élaboré, sans que le résultat soit niais ou inconfortable, ce qui d'expérience est difficile dans un contexte pop-rock. En tout cas, c'est bien joué, bien chanté et avec plein de choeurs. Un plaisir.
Sur la face B, le groupe a placé Le garçon de New York City, une reprise de The boy from New York city, un énorme tube aux accents doo-wop produit par Leiber et Stoller pour The Ad Libs en 1965. Pour ma part, j'ai connu cette chanson par sa version par The Darts en 1978. Les Calamités ont fait elles-mêmes l'adaptation des paroles en français et elles les ont modifiées pour en faire le pendant de Pas la peine, puisque cette fois-ci la fille prend moins de gants (et ça n'a rien à voir avec les paroles originales) : "Adieu Baby, cette fois-ci je crois bien que j'ai compris. Salut chéri, tu peux partir maintenant car tout est fini.". C'est ma reprise préférée par les Calamités car c'est la seule adaptée en français.
Il existe une édition de ce disque en maxi quatre titres. On y trouve une version en anglais de The boy from New York city, redondante et moins intéressante, qui ne peut se justifier que par l'intérêt des américains pour le groupe (le premier album a été édité aux Etats-Unis sous le nom The Calamities).
L'autre titre est une chanson originale, C'est embêtant, que je n'ai pas et que je ne connais pas, et ça pour le coup c'est embêtant. Je n'ai trouvé en ligne que les paroles : "On le dit médisant, c'est un malentendu. Non ce n'est pas voulu il n'est pas malotru. Quand il vous parle, il est sincère, mais comme il comprend tout de travers, il fait d'une puce un éléphant, c'est embêtant.".
Ce disque est le dernier publié par le groupe en quartet (les trois filles et le batteur anglais-vendeur de vin, le souffre-douleur du groupe aussi, dans les vidéos en tout cas !) avant sa séparation fin 1985.




Les Calamités dans l'émission Potins collages rustines de FR3 diffusée le 18 mai 1985.

1 commentaire:

Charlie Dontsurf a dit…

Tiens, je ne savais qu'il existait en 7', ce simple. A part ça, quel bon goût, ce Pol (sauf pour Television).