18 janvier 2015

JULIAN COPE : Planetary sit-in (Every girl has your name)


Acquis chez Rough Trade à Paris en 1996
Réf : ECS 25 -- Edité par Echo en Angleterre en 1996
Support : 45 tours 17 cm
Titres : Planetary sit-in (Every girl has your name) -/- Cummer in Summertime -- Torch

Jusqu'à nouvel ordre, c'est le dernier de mes disques de Julian Cope que je chroniquerai ici.
En 1996, ça faisait bien longtemps que je n'achetais plus les disques de Cope à leur sortie, mais là, un beau 45 tours en vinyl blanc, dans sa pochette transparente avec juste un grand autocollant comme illustration, avec trois titres, pour 15 francs seulement en import, je n'ai pas tenté de résister !
Le single précédent, I come from another planet, baby, également tiré de l'album Interpreter, avait eu droit à un traitement similaire pour son 45 tours, mais je ne l'ai acheté qu'un peu plus tard et en CD.
Si I come from another planet était un excellent titre rapide, Planetary sit-in, avec son refrain accrocheur "Every girl has your name", est une agréable confection pop, qui bénéficie des arrangements de Thighpaulsandra avec le quintette à cordes The Bridgit Swansong.
Comme pour la majorité de l'album, la chanson semble inspirée par les manifestations contre la déviation de Newbury, auxquelles Julian Cope a activement pris part. La vidéo semble en partie faire référence au slogan imprimé en tout petit sous le titre : "Black and white for the colour, green for the politics, Sanctuary from the lunatics, Right on.". J'ai juste un peu de mal en la regardant avec l'apparence de Cope. On dirait l'héritier en ligne direct du roi des hippies Daevid Allen.
Vus les arrangements très travaillés, il est probable que Cummer in Summertime date des sessions d'Interpreter. C'est un titre tout à fait correct, mais je préfère l'autre face B, Torch, avec un son beaucoup plus brut, qui m'a rappelé les premiers albums solo World shut your mouth ou Fried. Et effectivement, vérification faite, cet enregistrement, intitulé initialement Until you get next to me, date biend es années 1980 puisqu'il fait partie des démos enregistrées en prévision de l'album My nation underground de 1987. Des démos, comme Julian Cope le raconte dans son livre Repossessed, que son label Island avait détestées, à une exception près. Cette chanson est pourtant bien plus intéressante que ce qu'on trouve sur l'album lui-même.



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