21 octobre 2012

TELEVISION PERSONALITIES : How I learned to love the bomb !


Acquis probablement chez Vitamine C à Reims en 1986
Réf : DREAM 4 -- Edité par Dreamworld en Angleterre en 1986
Support : 45 tours 30 cm
Titres : How I learned to love the bomb ! -/- Then God snaps his fingers -- Now you're just being ridiculous

Après la sortie de The painted word au printemps 1984, certains événements sont survenus, comme le départ presque immédiat de Joe Foster et Dave Musker et l'arrêt de du label Whaam!. Les concerts ont continué avec une formation en trio stable pendant plusieurs années (Dan Treacy, Jowe Head et Jeff Bloom), mais les parutions de disques se sont faites plus rares, le temps notamment de lancer un nouveau label, Dreamworld. Il faudra attendre plus de cinq ans pour un nouvel album studio des TV Personalities, Privilege, et quand même presque deux ans pour que sorte ce maxi inédit.
Malgré cela, je ne me suis pas précipité pour acheter cet import assez cher dès qu'il est arrivé à Reims, mais une fois qu'il a été soldé quelques mois plus tard je ne l'ai pas laissé traîner plus longtemps dans les bacs !
Dan Treacy avait déjà fait référence aux manifestations du CND (Campagne pour le désarmement nucléaire) dans les paroles du précédent single, A sense of belonging. Là, avec des références au film Docteur Folamour de Stanley Kubrick, sous-titré "How I learned to stop worrying and love the bomb", il aborde la question des missiles de croisière et de l'escalade de l'armement nucléaire avec beaucoup d'humour et sans trop d'illusions.
Côté pochette, on est dans les références habituelles du groupe, avec au recto une photo dont je ne doute pas qu'elle soit tirée d'un film ou une série télé, même si je ne saisis pas la référence, et au dos le groupe sur scène, et deux sortes de Frankenstein, dont une est Andy Warhol.
Cette chanson est particulière dans l'oeuvre des Television Personalities : elle est bâtie sur un gros groove, efficace et surprenant. On pourrait dire qu'elle s'insère dans leur discographie comme Sidewalking dans celle de The Jesus and Mary Chain. En tout cas, avec son rythme de batterie, son gros riff de basse et ses choeurs, elle est excellente et très efficace.
En face B, on trouve deux titres au son pas très éloigné de celui de The painted word. Then God snaps his fingers, sans être mauvais, n'est pas transcendant... Par contre, Now you're just being ridiculous est une excellente chanson d'amour lente, avec un clavier orientalisant qui donne une légère touche psychédélique à l'ensemble.
De façon assez surprenante, le groupe a réenregistré How I learned to love the bomb dans une version rallongée de trois minutes, proche de l'originale mais au son un peu plus garage, et l'a ressortie quelques mois plus tard. Comme le titre faisait maintenant 8 minutes, le petit single 17 cm s'écoute en 33 tours, alors que
ce grand single 30 cm s'écoute en 45 tours... Les deux achats étaient indispensables car les faces B sont différentes.

Aux dernières nouvelles, les titres des deux versions du single pouvaient se télécharger chez Forgotten Songs.


L'excellente vidéo de How I learned to love the bomb, avec comme bande-son les quatre premières minutes de la deuxième version de la chanson, pas celle de ce maxi.

1 commentaire:

Danserwizzzz a dit…

L'autre "Frankenstein" de la pochette, c'est Klaus Kinski dans la version de Nosferatu par Werner Herzog en 1979.